Stèle de Charles Edward Matthews à Chamonix (1834 -1905)
Dans le parc de l’ancien Grand Hôtel Couttet et du parc, parmi les ronces et les herbes hautes se trouve une stèle dont l’inscription est devenue illisible. Menacée par le non entretien, l’oubli et l’indifférence cette stèle cependant rappelle les liens étroits d’une vieille famille hôtelière chamoniarde avec ses clients anglais.cription est devenue illisible
.Menacée par le non entretien, l’oubli et l’indifférence cette stèle cependant rappelle les liens étroits d’une vieille famille hôtelière chamoniarde avec ses clients anglais
Taillée dans le granit cette stèle est sculptée d’un poème dédié à Charles Edward Matthews qui oeuvra avec son frère William à la fondation de l’Alpine club en 1857. Il en fut le président de 1878 à 1880. Pendant plus de 40 ans il arpenta les Alpes, grimpa avec les meilleurs de son temps dont Leslie Stephen ou Whymper .Il réalisa quelques premières et fit, entre autre, une douzaine de fois l’ascension du Mont Blanc. De cette expérience il écrivit en 1898 une monographie du Mont Blanc intitulé « les Annales du Mont Blanc » en y faisant un historique détaillé, décrivant avec moult détails les diverses voies d’accès sur ce sommet mythique.
Si il se rendait en Suisse régulièrement il ne pouvait se passer de Chamonix et son lieu de résidence était cet hôtel réputé de l’époque « le grand hôtel Couttet et du parc ». Ici les alpinistes anglais avaient pour habitude depuis près d’un demi-siècle de résider dans cet hôtel confortable et où l’accueil était toujours chaleureux. A sa mort l’Alpine Club admiratif de cet homme exceptionnel décida d’y installer une stèle à sa mémoire dans le parc de son hôtel préféré Et est inscrit en latin .
« A un amoureux de la montagne
A sa mort l’Alpine Club admiratif de cet homme exceptionnel décida d’y installer une stèle à sa mémoire dans le parc de son hôtel préféré Et est inscrit en latin ..
Les membres de la fraternité alpine
A un de ses membres
Les frères à l’un de ceux qui ont
Assisté les fondateurs
Les amis à un amis très sur
Il s’en est allé pleurer partout. »
Sources : Alpine club